FFSA.ORG, 06.12.2006

Trois questions à... Alain Prost



En arrivant au sein du Trophée Andros, Alain Prost s’est fixé un grand challenge. Ne plus en partir sans avoir remporté au moins un titre. Est-ce pour cette année ?

Au vu de vos performances de l’hiver dernier, vous partez favori…
On m’avait déjà donné l’étiquette de favori en 2005-2006… La glace est une discipline très particulière, où, pour réussir, une équipe doit être bien rodée, stable d’une saison à l’autre. Il faut aussi bénéficier de circonstances favorables, d’un peu de réussite. Il s’en passe des choses sur une saison d’Andros !

Si vous gagnez cette année, aurez-vous envie de continuer ?
L’interet d’un challenge, c’est d’atteindre le but. J’ai déjà dit que je ne partirai pas sans avoir gagné au moins un titre. Ce qui ne signifie pas que j’arrêterai si je gagne ! Mais je ne suis pas le seul à décider. Toyota, mes partenaires, avec lesquels les relations sont toujours aussi chaleureuses et marquées par une grande fidélité, auront à s’exprimer. Personnellement, le seul aspect qui pourrait m’inciter à arrêter serait de vivre une saison dans une mauvaise ambiance. Mais je ne vois pas pourquoi ce serait le cas cette année. Les membres de l’équipe sont tous devenus des amis. Et je sais qu’avec des adversaires comme Jean-Philippe Dayraut, Franck Lagorce et tous les autres il va y avoir du sport et uniquement du sport.

Les circuits classiques ne semblent plus vous amuser autant ?
Courir sur les circuits français comme je l’ai fait en GT m’a amusé un temps. Mais les différences entre les voitures sont très importantes. J’y prenais moins de plaisir que dans l’Andros.



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