This interview is also available in English!Many thanks go to Sylvie Lacord for translating this interview!

Quand vos négociations pour le rachat de Ligier vont elles aboutir, selon vous?
Je ne donnerai aucune date, parce que ce serait prématuré de le faire. Par rapport aux tractation, par rapport au dossier Ligier, et aussi par rapport au rachat en lui-même, avec tout ce que cela implique de complications légales, financières ou sportives. Et par conséquent il reste les modalités de finalisation du projet.

Est-ce que racheter l'écurie Ligier l'oblige automatiquement à changer son nom pour devenir l'écurie Prost?
Oui, automatiquement, dans la mesure où certains partenaires en ont fait leur principale condition.

Est-ce que cela prendrait effet immédiatement? En d'autres termes, si cela se fait, Olivier Panis et Shinji Nakano conduiraient une Prost-Mugen cette saison?
Cela se pourrait bien, en effet. Mais je dois préciser que c'est une situation très délicate. Je ne peux pas en dire plus.

Avez-vous atteint le stade d'élaboration du programme de l'équipe?
Tout se met en place, et je me suis bien rendu compte que cela entraîne énormément de travail, mais il n'y a eu aucun contrat de signé avec qui que ce soit qui pourrait s'impliquer. J'ai l'assurance, si mon équipe voit le jour, d'avoir des partenaires très fiables autour de moi, mais je n'ai pas envie de voir leurs noms dans les journaux.

On laisse entendre que votre projet a reçu un très net soutien de la part du gouvernement.
C'est un énorme avantage de savoir que l'on a un pouvoir politique qui abonde en faveur de la création d'une bonne équipe française. Mais le projet sur lequel je travaille n'est pas basé sur une équipe nationale.

Donc vous ne pouvez pas encore dire ce qui est fait ou pas, mais vous êtes confiant?
Oui, c'est ça. Rien n'est fait, mais tout est possible.